We are increasingly being asked the question: Will China win the race for autonomous vehicles?
If the question is: Is it easier to innovate in a country that regulates little, with a managed economy that can spend freely by subsidizing (at a loss) its companies?
The answer is yes!
If the question is: Will the autonomous vehicles operating in China be Chinese?
The answer is yes.
If the question is: Why is Europe ready to roll out Chinese autonomous vehicles even for public transport?
…
We should ask why China has invested so much in autonomous vehicles over the past five years, considering it lagged behind in the last decade (I was in China at that time and it’s a French person who was operating autonomous vehicles in Wuhan)?
Thinking that autonomous vehicles address mobility issues in China shows a lack of understanding of the country.
China is doing this to establish technological dominance (including AI) and to flood the European market with electric vehicles (both personal vehicles and buses).
Autonomous vehicles are a showcase, and with the number of European spokespeople, China does not even need to convince
Reducing autonomous vehicles to mere services is a mistake.
Autonomous mobility is an autonomous vehicle + supervision system.
An efficient supervision platform requires skills in cyber, networking, connectivity, AI, and data management. These are skills similar to vehicle automation. It’s a skillset that needs to be developed.
Not industrializing in Europe increases deficits, doesn’t develop skilled employment, and jeopardizes its sovereignty!
We are accustomed to this, and the Draghi report explains it well.
So why continue this way?
There will be several industrial leaders in autonomous shuttles worldwide. But I doubt the US will be flooded with Chinese autonomous vehicles (the opposite is true).
If Europe and France lose in these territories, it will be because we were looking elsewhere !
On nous pose de plus en plus la question suivante : la Chine va-t-elle gagner la course aux véhicules autonomes ?
Si la question est : est-il plus facile d’innover dans un pays qui régule peu, avec une économie gérée qui peut dépenser librement en subventionnant (à perte) ses entreprises ?
La réponse est oui !
Si la question est : les véhicules autonomes opérant en Chine seront-ils chinois ?
La réponse est oui.
Si la question est : pourquoi l’Europe est-elle prête à déployer des véhicules autonomes chinois même pour les transports publics ?
…
Nous devrions nous demander pourquoi la Chine a autant investi dans les véhicules autonomes au cours des cinq dernières années, alors qu’elle a pris du retard au cours de la dernière décennie (j’étais en Chine à l’époque et c’est un Français qui conduisait des véhicules autonomes à Wuhan) ?
Penser que les véhicules autonomes répondent aux enjeux de mobilité en Chine témoigne d’une méconnaissance du pays.
La Chine le fait pour établir une domination technologique (y compris l’IA) et inonder le marché européen de véhicules électriques (véhicules personnels et bus).
Les véhicules autonomes sont une vitrine, et avec le nombre de porte-parole européens, la Chine n’a même pas besoin de convaincre
Réduire les véhicules autonomes à de simples services est une erreur.
La mobilité autonome est un véhicule autonome + un système de supervision.
Une plateforme de supervision efficace nécessite des compétences en cyber, en réseau, en connectivité, en IA et en gestion des données. Il s’agit de compétences similaires à l’automatisation des véhicules. C’est un ensemble de compétences qui doit être développé.
Ne pas s’industrialiser en Europe augmente les déficits, ne développe pas d’emplois qualifiés et met en péril sa souveraineté !
Nous y sommes habitués, et le rapport Draghi l’explique bien.
Alors pourquoi continuer comme ça ?
Il y aura plusieurs leaders industriels dans le domaine des navettes autonomes dans le monde. Mais je doute que les États-Unis soient inondés de véhicules autonomes chinois (c’est le contraire).
Si l’Europe et la France perdent sur ces territoires, ce sera parce qu’on a regardé ailleurs !